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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 10:49

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Uzès," Premier Duché de France", ici la Tour Bermonde ( 12ème siècle )27-12-2012-Uzes-Red-Star 1190Mariage sur 2 pattes au centre historique 

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Galerie au centre, label "ville d'art et d'histoire"

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Du nom d'un marathonien de la région

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Entrée "ultra sécurisée" pour une quinzaine de supps audoniens

"on a des observateurs de la Fédé, on fait un peu de zèle"

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Fusion en 2005 de l'ES du Pont du Gard et l'ES Gallia Club d'Uzès

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 10:39

On dirait l'été pour cette clôture du championnat avec la combinaison du week-end prolongé et des températures très agréables, le fait qu'on a le maintien déjà en poche donne un parfum de vacances à cette soirée. Une petite dizaine de supporters venu de tous les coins en profite avec un apéro d'avant match sur la terrasse d'un bar, tout le monde est décontracté jusqu’a ce que Gilles mette un peu de pression au groupe en faisant semblant qu'il soit déjà huit heures moins cinq !

Dans la foulée, arrivés au stade, l'impression de se trouver en vacances s'approfondit encore un peu: L'entrée est gratuite, et cela rend à cet ultime match du Red Star version National un air de rencontre amicale ou même d'un tournoi amical. Ce sont plutôt les locaux qui haussent le ton d'entrée, ils montrent de bonnes combinaisons qui posent des problèmes surtout à nos latéraux, mais aussi un cruel manque de réalisme avec des tirs non cadrés et des coups de pieds arrêtés mal gérés pour ne pas dire plus. Et si jamais ils cadrent, ils buttent sur un Gorgelin en superbe forme. Ce sera surtout grâce à lui qu'on ira changer de côtés sur un score nul. Jusque-là, du côté des Audoniens, au niveau des occasions ou de la construction: bon, ça sent plutôt les vacances. On en retirera des rigolades avec le juge de touche devant nous et un penalty indiscutable refusé après un tacle dans la surface sur Malfleury.

Ce n'est que partie remise, on a même pas eu le temps de digérer nos rafraîchissements de la pause qu'on voit nos Bleus (il est vrai) reprendre plus fort physiquement puis, disons être plus malicieux: C'est l'incontournable "Joseph" Malfleury qui trouve la compensation lui-même avec ce péno  accordé en utilisant un pied tendu d'un défenseur fréjusien comme prétexte de faire connaissance avec l'herbe dans les 16 mètres de la surface : Il prendra le gardien à contre-pied lui-même. C'est là qu’on se rend compte qu'il serait chouette de faire un résultat et Mister Malfleury n'en a pas fini : 10 minutes plus tard il profite de la lucidité de Beziouen après une jolie combinaison. En effet, après la pause le rythme de la partie a pris un tonus considérable, comme si le Red voulait reraconter le déroulement de la saison et en récolter les fruits : soudain on voit du jeu… Il y a un "flow" aussi agréable que surprenant à regarder (surtout quand on se rappelle des prestations médiocres qu'on a vu), dont les protagonistes sont un Beziouen très inspiré, un Malfleury vivace, un Dieye en jambes, mais aussi le jeune Durbant qui s'intègre comme si il avait fait partie de l’équipe depuis un bon moment déjà. Ce sera d'ailleurs lui qui à deux reprises échouera de très peu à tuer le match, il est en tout cas un joueur très prometteur. Quant aux deux premiers nommés très brillants, on peut avoir des regrets après leurs prestations qu'il s'agisse très probablement d'une fin d'aventure. De toute façon, on ne peut qu'espérer qu'on ne cherchera pas à changer trop de cadors de cette équipe libérée, dont la métamorphose a pourtant pris du temps à se faire sentir.

Mais on n’en est pas encore là, la rencontre n’est pas terminée et Scarpelli slalome dans la défense du Red pour d'un tir sec battre Gorgelin qui ne peut rien faire. Mais là encore, cette équipe du Red Star montre du caractère: on veut bien défendre et aussi on a des idées précises comme profiter des espaces en contre. A l'image d’Abadie qui d'un sursaut d'abnégation d'abord, puis d'une belle ouverture qui finit dans les pieds de Gagnier offre deux passes plus tard le 3eme but. Ensuite si les locaux répondent encore une fois avec un tir cette fois dévié qui prend Gorgelin à contre-pied, le danger de concéder le nul est négligeable. Les Audoniens gèrent avec sérénité pour un ultime succès à l'extérieur.

Ensuite c’est la communion finale et joyeuse entre les joueurs et les supporters, mais malheureusement pas de maillot pour le plus fidèles des fidèles : Monsieur Cloclo qui hormis Luzenac, aura fait tous les déplacements de la saison, y inclus ceux en coupe et même les amicaux! Chapeau bas, mec!

De l'autre côte du terrain le festival de Cannes se fait sentir, comme avec les footix fréjusiens qui derrière la tribune crient comme des filles devant les Backstreet Boys pour recevoir des trophées des leurs. Du côté de chez nous, on retrouve une dernière fois des joueurs qui restent dans le sud avec leurs familles, on salue vivement M. 137 qui a perdu sa femme récemment et on se fait un petit resto après: Maintenant place à la trêve, bienvenue les vacances et... vivement la reprise !!!

Joachim

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 19:04

Le match aurait pu se titrer "le choc des Etoiles" mais c'était un peu facile pour un match qui devait s'emballer qu'en deuxième mi-temps sous un orage menaçant ( ou à cause ? ). 5 buts dont deux de Geoffrey Malfleury of course et un de Laurent Gagnier. Une partie bien maîtrisée par le Red Star, mais il faut dire que les varois avaient alignés 7 joueurs de la CFA 2, un record en National ! l'exploit viendra des irréductibles supporters audoniens au nombre d'une quinzaine et surtout ceux qui rallierons Fréjus au bout de...1200 kms ! à bord d'une Renault Clio. Chapeau ! Il est vrai que Fréjus Plage était au programme le lendemain...fréjus-3

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26 degrés sur la côte varoise

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Cathédrale de Fréjus

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Aqueduc romain près du stade

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Stade Eugène Pourcin

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El Hadji Dieye

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Jérémie Clément

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Samuel Allegro, Anthony Lopez Peralta et Geoffrey Malfleury

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Laurent Gagnier

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Adams Doumbia

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Farid Beziouen

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Cédric Sabin et Laurent Gagnier

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Antony Lopez Peralta

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Mickaël Cerielo

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Séance d'autographes pour Geoffrey

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Jérémie Clément

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Farid Beziouen

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 08:14

"Au coup de sifflet final, la communion entre joueurs et supporters était belle. Allegro, capitaine exemplaire, et élu meilleur joueur de la saison par les fans, allait avec ses coéquipiers saluer le Collectif devant son local. Comme un symbole d’une union sacrée qui aura permis à l’Etoile Rouge d’être toujours en National l’an prochain." ( site off ) 

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 14:18

Soir de fête
 
Tout le monde attendait ce match capital , et je dois dire que l'on a pas été déçu car tout y était .
Du (très) beau jeu , des occases à foisons , des buts , de l'ambiance et du suspense , bref tout ce qu'on aime surtout quand c'est le Red qui sort vainqueur ....
 
Pourtant ça avait mal commencé après qu' Essombé ait donné mal à la tête à Kébé et donner un caviar à Partouche (qui aime bien marquer contre nous) pour l'ouverture du score . La douche froide sauf pour la vingtaine de "Chippendales" qui nous faisait face .
 
Nous n'allions pourtant pas gamberger trop longtemps car le même Kébé se rattrapait en adressant un centre parfait qui trouvait Béziouen qui d'un plat du pied égalisait en toute logique . Les occasions se succédaient des deux cotés mais les deux portiers restaient maitres de leur surface .
 
Dès la reprise , les retardataires manquaient la frappe des visiteurs sur la barre de Bouet , et on repartait pour une seconde période toujours aussi agréable a suivre . Sur un coup franc rapidement joué alors que les cristoliens n'étaient pas encore replacés , Béziouen débordait puis centrait sur captain Sam qui remisait sur notre goléador préfèré pour le second but qui mettait le feu à Bauer !!!
 
Les visiteurs ne voulaient pas lâcher mais Bouet exceptionnel encore à deux reprises , gardait sa cage inviolée et le score n'évoluera plus , l'arbitre nous délivrait enfin dans un chavirement de bonheur indescriptible , qui n'était pas sans rappeler la merveilleuse soirée presque un an jour pour jour contre les corses de Bastia .
 
Merci à Créteil d'avoir joué le jeu comme cela pas de discussions stériles , merci aux joueurs pour ce spectacle avec une mention spéciale à Farid Béziouen et Jean-Crhistophe Bouet et merci au Kop encore une fois exceptionnel !!!
 
Même si mathématiquement rien n'est tout a fait acquis , on peut estimer le maintien à 80% et encore trois points a prendre .
 
N.Y
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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 19:29

Pour ce match décisif pour le maintien, les travées de Bauer sont plutôt clairsemées.      Est-ce les vacances scolaires ou le spectacle déplorable proposé lors des dernières sorties ? Sûrement un peu des deux.

Bonne nouvelle lorsque la feuille de match arrive, Touati et Beziouen animeront les flancs alors que Malfleury évoluera juste derrière Gagnier à la pointe de l’attaque.

Ces trois là réunis, c’est quand même l’assurance de voir un peu de ballon.

Pas mal de supporters de Colmar ont fait le déplacement et ont déployé une banderole « allez les verts » pleine d’à propos alors que leur équipe évoluera en jaune contre les verts et blancs.

Le jeu proposé est plutôt pas mal en 1ere mi temps avec un Gagnier qui gène beaucoup la charnière adverse et un Dieye au four et au moulin à la récupération. Les deux équipes essaient de jouer au ballon et si le red star domine les débats, les Alsaciens sont dangereux en contre.

Une grosse occas’ de chaque côté, Malfleury tirant sur le poteau après que le gardien ai repoussé la frappe d’un très bon Beziouen et Liabeuf voyant son tir stoppé par Bouet, très rassurant et tonique dans ses interventions hier soir.

En tribune c’est plutôt enthousiaste, ça chante avec entrain et le jeu plutôt agréable proposé incite à l’optimisme sur l’issue du match. La mi-temps est sifflée sur le score de 0 à 0 mais on y croit.

Le début de la seconde période je ne l’ai pas vu car un désaccord entre un supporter et des mecs de la sécurité a amené ceux-ci à essayer de rentrer dans la tribune.

Petit intermède donc pour préciser que s’il peut y avoir des comportements inadaptés de certains supporters, la sécurité se doit elle d’essayer d’apaiser les choses. Pour une simple raison, c’est que c’est leur taf. A ce titre, je ne pense pas que gueuler « gazer les tous » ou dire à des mecs « si vous voulez vous taper, on est là tous les samedis » soit la meilleure solution. Cela ne fait qu’envenimer les choses. Si tu veux te taper absolument, inscris-toi au free fight bonhomme.

 

Et pour rappel à ceux qui seraient tentés de répondre à certaines provocations des stadiers, sachez que s’il y a échange de coups, c’est appel aux schmitts, interpellation etc... Et des évènements récents nous rappellent que devant le juge, ce sera amendes, IDS, sursis voire plus et que certains seraient trop contents de gratter un bifton sur la gueule des « méchants supporters du red star ».

 

Donc j’invite tout le monde à garder son calme mais j’espère que le club se rend compte que les incidents sont de plus en plus récurrents. Cela nécessite à mon avis de s’interroger sur les méthodes de l’équipe de sécurité et sur les modifications à apporter.

Bref, revenons au match, les verts et blancs ont plus de mal à rentrer dans cette seconde période et ont du mal à se procurer des situations dangereuses.

Doukantie fait rentrer Riba à la place d’un Peralta transparent et Marlet remplace Gagnier qui semblait un peu émoussé.

Les Colmariens ne sont pas dangereux non plus et on commence un peu à roupiller lorsque suite à un bon service de Steve dans la surface, Dieye est poussé par un défenseur adverse dans la surface. Double peine, rouge et péno, c’est bon ça !

Malfleury transforme le penalty malgré les deux minutes d’intermède et on se dit que c’est bien parti.

Les Colmariens n’ont plus rien à jouer et ça se voit, ils ne semblent pas vraiment essayer de renverser la situation. Le red star fait tourner le ballon et malgré quelques approximations techniques qui crispent tout le monde, il n’y aura plus d’occasion pour les jaunes.

Au contraire, Ouarguini, Marlet puis Touati qui loupera l’immanquable après un gros travail de Steve n’étaient pas loin de doubler la mise.

Au coup de sifflet final, on est tous soulagés, le Red Star a fait un pas de plus pour le maintien. Il faudra sortir un gros match à Luzenac la semaine prochaine pour essayer de ramener un bon résultat.

Prochain rendez vous à domicile contre Créteil, en pleine bourre actuellement, dans une ambiance un peu plus détendue on l’espère.


Pierre

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 08:16

...Ce sera l’occasion de découvrir la ville et ses hauteurs, puisqu’une regrettable erreur d’aiguillage nous fera partir dans une mauvaise direction. Qu’importe ! Cette marche forcée d’une bonne dizaine de kilomètres effectuée sous le soleil ( le seul moment du week end où il se sera montré ), voilà enfin à l’horizon l’hôtel Première Classe et ses chambres au luxe insensé. Après une douche réparatrice, on file rejoindre ( ou du moins tenté ) les copains qui sont à présent localisés à proximité du vieux Bayonne, là ou il y a quelques semaines un imprudent venu tester sa popularité a été contraint de se réfugier dans un café…bayonne-1.jpg

Les Supporters dorment en première classe: "Arrivez quand vous voulez..."

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  A 20 minutes du coup d'envoi la ferveur est à son comble.

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  Les joueurs se serrent la paluche.

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  Les couleurs du Red résistent vaillamment au vent !

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  Dans le vieux Bayonne une fresque pour l'indépendance du Pays Basque.

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Dans le même quartier une fresque pour le rapprochement des prisonniers politiques incarcérés. Traduction: " le pays doit vivre"

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  Une carte postale envoyée du Pays Basque...

 

 

 

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 15:30

C’est le début de l’après midi quand on arrive à Bayonne après cinq heures trente de train, pendant que la moitié de la troupe reste à proximité de la gare pour cimenter des amitiés nouvelles construites au wagon bar, d’autres partent déposer les bagages à l’hôtel.

 

Ce sera l’occasion de découvrir la ville et ses hauteurs, puisqu’une regrettable erreur d’aiguillage nous fera partir dans une mauvaise direction. Qu’importe ! Cette marche forcée d’une bonne dizaine de kilomètres effectuée sous le soleil (le seul moment du week end où il se sera montré), voilà enfin à l’horizon l’hôtel Première Classe et ses chambres au luxe insensé. Après une douche réparatrice, on file rejoindre (ou du moins tenté) les copains qui sont à présent localisés à proximité du vieux Bayonne, là ou il y a quelques semaines un imprudent venu tester sa popularité a été contraint de se réfugier dans un café…

 

Entre-temps le ciel s’est couvert, et il faut maintenant se diriger vers le stade Didier Deschamps ou se déroulent les matchs de l’Aviron Bayonnais football. En arrivant on retrouve des sympathisants locaux et régionaux, en tout on est à présent plus d’une trentaine et en contemplant l’unique tribune du stade vingt minutes avant le coup d’envoi on s’aperçoit qu’a ce moment là, on représente plus de la moitié de l’assistance. Et même si ensuite ça se remplira un petit peu, on ne comptera pas  plus de trois cent spectateurs en tout, bien loin évidemment des seize mille spectateurs réguliers qui poussent en mêlée derrière leur équipe de rugby au stade Jean Dauger : Ici c’est terre d’ovalie, et à ce moment précis on ne peut pas croire que le Red déjà battu à l’aller par les Basques ne sera pas en mesure de prendre sa revanche. D’ailleurs dans le stade on entend que les supporters de l’étoile rouge, le contexte semble donc favorable pour écarter définitivement un concurrent direct  pour le maintien, et se donner par la même occasion un peu de marge au classement.

 

Certes le vent est violent en ce début de partie, mais quand au bout de cinq minutes on voit l’arrière gauche local s’apprêter à tirer plein axe un coup franc « dans la boite » à plus de trente cinq mètres des cages de Bouet, on est loin de s’imaginer qu’à l’arrivée de cette action les bleus prendront l’avantage. C’est pourtant ce qui se produit, puisque que la frappe atterrit directement dans la lucarne après un ultime rebond… aucun joueur n’a effleuré le ballon et on est donc déjà mené. A présent en plus du vent, le froid s’impose avec une différence de plus de dix degrés par rapport à notre arrivée et sur le terrain ce n’est pas joli à voir.

Le Red n’arrive pas à construire correctement ses actions et bénéficiant de l’avantage du vent, les Basques dominent la rencontre avec les moyens du bord, pourtant cette équipe n’est pas impressionnante, des arrières costauds certes mais limités. Et devant deux attaquants remuants mais esseulés, et pourtant aux points pas de doute, à la pause le score est logique puisqu’il n’y a pas eu une seule action dangereuse en faveur des Audoniens.

 

C’est le moment d’aller déguster un sandwich à la ventrèche, une des nombreuses spécialités locale et c’est reparti, et plutôt bien puisque les Verts dominent à présent grâce à une agressivité (pas dur) plus grande que pendant le premier acte et très vite c’est l’égalisation. Suite à une bonne action initiée par le coté droit avec une passe de Cerielo dans le bon tempo (enfin), et un centre parfait de Bezouien, Gagnier dépose de la tête le ballon dans la lucarne. Le goal adverse n’a pas bougé et dans les minutes suivantes on se dit que le match commence enfin, car le Red tente de mettre encore plus de rythme, mais on va trop vite déchanter.

 

En effet l’Aviron reprend son emprise sur le match, et contrairement aux Verts semble  s’accommoder au mieux des conditions climatiques. Si Bouet n’a pas vraiment de gros arrêts à faire, plusieurs frappes adverses passent tout près de ses cages et en face seul Bezouien secoue encore le cocotier avec par exemple une belle frappe du gauche qui rase le poteau.

Alors on se rend à l’évidence, tout compte fait un nul serait bon à prendre puisqu’il aurait au moins comme avantage de garder à distance l’adversaire du jour et qu’au vu du jeu fourni le Red peut difficilement prétendre à mieux. Mais évidemment on est des doux rêveurs, car depuis un moment les Bayonnais titillent de nouveau l’arrière garde Audonienne et une action anodine au départ vas tourner au cauchemar pour tout ceux qui se sont déplacés :

Une échappée d’un attaquant suivi d’un très vague centre en retrait, dans la surface à la réception un seul de ses coéquipiers entouré de quatre joueurs Audoniens… Une faute stupide et voilà l’arbitre qui désigne le point de penalty, à ceux qui réclament un hors jeu au départ de l’action on répond que l’argument ne tient pas, mais qu’importe avec dextérité le penalty est transformé et à dix minutes de la fin du match le Red est de nouveau mené.

 

Pour réaction on assistera seulement à une vraie occasion pour le Red, avec une frappe de Cerielo détournée difficilement par le goal adverse. Sur ce coup il y aura cinq échanges de passes sans contrôle dont un double une deux, un luxe !!! Mais ce sera tout… et forcément au coup de sifflet final c’est en colère qu’on quittera le stade après quelques explications verbales mais correctes avec plusieurs joueurs et le coach. Pas grave, car rien à coté des bousculades qui émailleront la rentrée aux vestiaires des deux équipes avec dans les rôles principaux les mêmes qui sur le terrain affichent journées après journées des lacunes dans leur jeu et dans leurs attitudes pénalisant ainsi l’équipe : Pitoyable à voir.

Mais parole de coach pas complètement fausse d’ailleurs « je fais avec ce que j’ai » : Circulez y’a rien à voir…

 

Le lendemain toujours sous la pluie avec par alternances un ciel couvert, on ira faire un blitz à la grande halle et son marché couvert, là bas délicieuses spécialités locales pour se consoler à des prix très corrects : Les supporters du Red Star sont des fins gastronomes et cela même après avoir assister la veille à un spectacle réellement indigeste. Puis ce sera l’heure de repartir alors que le soleil faisait sa réapparition,

la totale !!!

 

On espère bien sur se tromper, mais on peut être aujourd’hui légitimement inquiet car l’équipe semble fragilisée et proche de se trouver à nouveau sur une pente savonneuse, et pourtant il reste beaucoup de matchs à jouer. Et puis Malfleury était absent, on se rassure comme on peut… Mais par exemple au milieu de terrain on a encore assisté à des performances individuelles très faibles, pas un pour entraîner l’autre, et surtout pas les rentrants fantomatiques comme les titulaires excepté on le redit Bezouien.

 

Alors comme Patrice Haddad, on attend maintenant la fin de saison « pour juger sur les compétences et les résultats de la qualité du travail fourni par certains membres du club » et à ce moment là on fera les comptes, pas avant.

 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 10:07

Victoire méritée pour l’équipe qui semble bien être le boss du championnat, bien au dessus en tout cas des autres prétendants observés à Saint-Ouen excepté peut être Nimes. Malgré une égalisation rapide sur un penalty bien tiré par Sabin le Red a séché samedi soir à Bauer.

 

Il n’y a pas de honte à cela, car l’adversaire du jour possède un jeu collectif de qualité et dans chaque ligne des joueurs qui évolueront sans problème au niveau supérieur la saison prochaine. En particulier elle peut compter sur des attaquants de classe, comme son buteur Hebras ou encore l’excellent Durak auteur par exemple d’une frappe magnifique sur le poteau alors que le Red semblait tout près de craquer en seconde période.

 

Dès le début du match on a senti qu’en face c’était du lourd, ajouté à cela une erreur inhabituelle de Bouet sur une frappe puissante d’un attaquant Niortais et l’affaire devenait encore plus délicate. Mais on le sait l’équipe à désormais une autre assise, ce qui lui a permis de faire pratiquement jeu égal en première période grâce à sa solidarité. Bien qu’au nombre d’occasions et de tirs cadrés les Chamois menaient déjà aux points, mais sans dommage conséquent juste que là. Avec évidemment Allegro dans le rôle principal, les Verts ont donc confirmés leurs progrès qui font d’eux une équipe tenace, une équipe qui ressemble désormais à quelque chose après les pénibles premiers mois du championnat.

 

Mais la deuxième mi-temps commençait comme le match, les Niortais accentuaient leur emprise sur la partie encore et encore, et comme souvent Hebras marquait face à l’étoile rouge… Et cette fois si les Verts n’auront pas la force de revenir, même si ils ne lâcheront pas l’affaire. Le goal Niortais n’aura pas un seul arrêt digne de ce nom à faire, les séances de confiscation du ballon par le leader seront de plus en plus nombreuses et de plus en plus longues à mesure que le match se déroulait. Seul bémol peut être, en ne marquant pas un troisième but malgré plusieurs occasions franches Niort s’exposera à une égalisation « maison » : sur une balle arrêtée à quelques minutes de la fin par exemple mais: Nada… Courir après la balle fatigue et ça se paye souvent en fin de match.

 

Après le nul face au Paris FC, le Red a donc encore perdu des points à Bauer ce qui l’oblige presque obligatoirement à aller gagner à Bayonne samedi prochain. Ce sera malheureusement encore sans Malfleury dont le punch et l’efficacité ont manqués c’est évident, et cela malgré que devant l’association Gagnier/Sabin ait bien fonctionné. Mais on l’as dis, sans ballons exploitables c’est bien plus difficile pour les attaquants. Et cela surtout par la faute d’un milieu de terrain qui s’est fait mangé par ses vis-à-vis, et dont certains joueurs ont affichés des grosses lacunes techniques et tactiques. Il n’y avait pas de leader dans ce secteur de jeu samedi soir et ça ne pardonne pas face à un adversaire de ce niveau.

 

Pour terminer on salut l’excellente initiative du Club samedi, avec un lever de rideau qui a rappelé de bons souvenirs aux anciens, et qui de plus a vu les 15ans du Red Star victimisé le PSG sur le score sans appel de 7à2 !!! A renouveler…

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 23:42

Confirmation qu’un derby en National c’est vraiment une autre intensité qu’en CFA, malgré la date du match située en plein milieu des vacances scolaires il y avait du monde au stade hier soir et une bonne ambiance : A noter la présence d’une délégation venue de Stuttgart, ainsi que plusieurs messages en tribune sur des bâches en hommage à Rino Della Negra, le Collectif ayant comme chaque année fleuri la plaque commémorative à l'entrée de Bauer.

 

On a pu assisté à un match assez rythmé avec beaucoup de duels physiques, et des défenseurs qui ont dominé les débats des deux cotés du terrain.  En conséquence très peu d’occasions franches : Deux faces à faces victorieux pour Bouet puis Germain en 1ere période face à Yenga et Sabin, une belle tête parisienne sur le haut de la barre alors que le goal Audonien semblait battu coté visiteur en seconde période et plusieurs opportunités dans la surface mal négociées côté Red Star.

 

On a eu vite le sentiment d’assister à ce genre de matchs qui fait que comme les deux équipes craignent de trop s’engager, ça finit souvent de la même manière, c'est-à-dire sans buts…

Au moins on aura eu la confirmation qu’Alain Mboma est bien un expert du jeu cadenassé, et que Vincent Doukantie a des choix tactiques bien étranges.

Si pour l’instant ça ne porte pas toujours à conséquences (heureusement), il semble évident que bientôt il faudra faire preuve de plus de bon sens sous peine de graves désillusions, car le classement est évidemment bien trompeur vu le nombre de matchs en retard, en conséquence il va falloir le plus vite possible gagner des matchs, gagner des matchs ...

 

Difficile de ne pas s’interroger par exemple sur la titularisation (une fois encore) de Doumbia auteur d’une prestation d’une faiblesse criante doublée d’une nonchalance à peine croyable, mais aussi sur la sortie de Sabin peu après l’heure de jeu alors qu’il était le seul à peser physiquement sur la défense adverse.

 

Du fait de la sortie de son avant centre, le Red s’est retrouvé sans costaud aux avants postes puisque Gagnier n’était pas présent sur le banc. Dès lors alors que l’on pensait que le Red pourrait au moins faire monter la tension pour la fin du match, et nous offrir un délicieux finish dont il a le secret depuis plusieurs matchs à Bauer, on s’est retrouvé avec quatre joueurs d’un mètre soixante dix face aux défenseurs du Paris FC : tout sauf des rigolos…

 

Et c’est sûrement là ou les Verts peuvent s’estimer heureux, car peut être que ce troisième match en une semaine a empêché les Parisiens d’être plus performants en fin de partie.

Bien sur on nous dira qu’au moins maintenant on est aussi capable de ne pas perdre, certes mais on reste persuadés qu’il y avait moyen de faire encore mieux hier soir.

 

Prochain rendez vous dès vendredi à Epinal, un repêché au jeu généreux qui nous avait fait très mal à l’aller. Pour autant on est persuadé que même après la prestation en demi teinte d’hier, l’équipe a les moyens de créer une surprise là bas. Si bien sur les consignes et les choix sont ambitieux…

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